Le chien est le meilleur ami de l’homme c’est bien connu et ce n’est pas une légende ! Le toutou dont il est question dans cette article ne fait pas exception à la règle ! Nous allons vous raconter l’incroyable histoire de Roselle.
Tout le monde se souvient des attentats du 11 septembre 2001. L’ampleur de cette tragédie menant à l’effondrement des tours jumelles, symboles de New York, a marqué tous les esprits. C’est dans ce genre de situation extrême que des histoires incroyables se créent. Celle du chien guide Roselle qui a sauvé un groupe de 30 personnes ce jour-là en fait partie. Elle a conduit les employés terrifiés le long des 80 étages traversant le feu et l’épaisse fumée. Une fois sortis, elle a guidé son maître jusqu’à une station de métro, tandis que la 2e tour s’effondrait.
Un jour pas comme les autres
Le 11 septembre 2001 à 8h46, Michael Hingson était au 78e étage de la tour 1, aussi appelée Tour Nord, quand 4 terroristes d’Al Quaïda ont précipité le vol American Airlines 11 dans la tour. L’impact fut si fort qu’il fit pencher le bâtiment de 110 étages.
Ce matin-là, Michael, directeur des ventes pour Quantum, et ses collègues étaient en train de finaliser les préparatifs pour leur séminaire lorsque le bâtiment fut secoué par l’explosion.
« J’ai entendu un énorme boom, et l’immeuble a commencé à trembler violemment, avant de pencher de plus en plus » se rappelle-t-il.
« Ceux qui étaient à l’intérieur ont immédiatement pensé qu’ils allaient mourir. Mes collègues se disaient adieu en pleurant. J’étais persuadé que mon heure était arrivée. »
Sortir pour survivre
Puis, aussi lentement qu’il s’était incliné, l’immeuble de 417 mètres s’est redressé.
Cependant, le répit fut de courte durée. Ignorant ce qui était en train de se passer, les collègues ont soudain crié alors que des débris et des bouts de papiers en flammes tombaient devant les fenêtres du bureau.
Michael pensa qu’il était encore temps de sortir. « J’avais toujours était attentif lors des exercices d’incendie, et je savais qu’il fallait éviter les ascenseurs, prendre les escaliers et ne pas paniquer » se rappelle-t-il.
Il avait également Roselle, son labrador, pour l’aider à trouver son chemin. « Alors que tout cela arrivait, l’explosion, les débris en feu, les gens pleurant dans la salle de réunion, Roselle était assise à côté de moi, aussi calme que d’habitude. »
« Elle n’avait senti aucun danger dans la fumée, les flammes, et l’agitation autour de nous. Dans le cas contraire, elle aurait agi différemment, mais ce ne fut pas le cas. Roselle et moi étions une équipe, et je lui fis confiance. »
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Roselle, un guide imperturbable
Il donna à Roselle l’ordre habituel « en avant » et ils quittèrent ensemble le bâtiment, se dirigeant vers l’escalier B.
« Roselle était calme, même lorsque des débris tombaient sur elle, et c’est elle m’a guidé à travers les débris. »
Alors qu’ils luttaient à travers l’épaisse fumée pour passer devant les ascenseurs, les gens tournaient toujours en rond, ne sachant pas quoi faire. Certaines voix étaient inquiètes. Le marbre autour des portes de l’ascenseur fléchissait sous l’action de la chaleur qui passait le long du conduit.
Ne se préoccupant pas de la fumée, Roselle les guida en haut de l’escalier B. De plus en plus de personnes les suivaient au fur et à mesure qu’ils commençaient à descendre les 1463 marches. « On a commencé à descendre, et j’ai senti une forte odeur, un peu comme du kérosene ». J’ai soudain compris ce que c’était. En tant que vendeur, j’ai pris très souvent l’avion et j’avais déjà senti cette odeur. C’était l’odeur du carburéacteur. Alors j’ai pensé: et si un avion avait heurté l’immeuble ? »
Tandis qu’ils descendaient en silence, Michael se mit à compter les marches. Chaque étage en comptait 19, divisées en 2 parties.
Il continuait à écouter attentivement Roselle, ainsi que le rythme de sa respiration. Se remémorant sa formation de scout, il toucha la porte coupe feu à chaque étage, pour voir si elle était chaude. Bientôt, l’odeur du carburant fut si forte, que cela lui brûla les yeux. Lorsqu’ils arrivèrent au 70e étage, Michael devait contrôler sa respiration. La température avait augmenté de façon drastique.
La panique s’installe
Soudain nous avons entendu une voix disant « victime par brûlure! », et je me suis collé au mur, gardant Roselle près de mes jambes.
J’ai demandé à mon collègue David ce qu’il voyait. Il me dit que c’était une femme, tellement brûlée qu’elle ne semblait plus humaine. Je me devais de rester calme pour Roselle. Elle ressentirait mon anxiété, et se préoccuperait de moi et non plus de trouver le chemin pour sortir.
« Les gens ont dû penser que c’était plus simple pour moi, étant donné que je suis aveugle, et que je ne pouvais pas voir ça, mais j’ai une très bonne imagination. »
C’est alors qu’il y eut une seconde blessée. David dit qu’elle était encore pire que la première. Elle était toujours sous le choc, et marchait comme un zombie, regardant fixement devant. Ses vêtements étaient en partie brûlés, et sa peau était couverte de cloques et partait en lambeaux. Ses cheveux blonds étaient recouverts de poussière grise. »
Quelques instants plus tard, une femme près de Michael est devenue hystérique. « Elle s’arrêta et dit qu’elle ne pensait pas y arriver. » ajoute Michael « On s’est rassemblés autour d’elle, et l’avons pris dans nos bras, on lui a dit que tout irait bien et qu’on allait y arriver. Elle caressa Roselle et cela a semblé la détendre. »
Détendre l’atmosphère
« Soudain je me suis dit : et si les lumières s’éteignent ? Les gens ne paniquaient pas vraiment. Les New Yorkais sont des gens forts. Mais cela pourrait changer si les escaliers se retrouvaient plongés dans le noir. »
« Je me suis dit que je pourrais leur servir de guide. Alors j’ai dit à tout le monde ne pas s’inquiéter, que Roselle et moi les guiderions à l’extérieur. Quelques personnes ont ri, et l’ambiance était définitivement plus légère. »
Au 30e étage, les pompiers ont commencé à nous dépasser, chargés d’équipement. Même eux ne savaient pas qu’un véritable enfer les attendait au-dessus. Beaucoup ne reviendraient d’ailleurs pas.
Au 20e étage, les marches devinrent glissantes, car les sprinklers s’étaient déclenchés.
« J’avais peur que Roselle glisse, alors je me suis concentré sur chacun de ses mouvements. Il nous avait fallu seulement 20 mn pour atteindre le 30e étage, mais après nous avons progressé plus lentement. »
« Vers le 6e étage, j’avais vraiment besoin de sortir. Mes jambes étaient sur le point de m’abandonner, et je voulais appeler ma femme, Karen. »
L’arrivée dans le hall
Finalement ils atteignirent le hall, semblable à une zone de guerre où des pompiers, et des agents du FBI venaient en aide aux survivants.
« La descente nous avait pris quasiment une heure. » dit Michael. « David regarda en haut et me dit qu’il y avait un incendie tout en haut de la Tour 2. Nous ne comprenions pas, et nous pouvions seulement imaginer que le feu s’était propagé vers le haut. J’ai essayé d’appeler ma femme, mais cela ne marchait toujours pas. J’ai appris plus tard que c’était à cause de tous les gens piégés dans la tour, qui appelaient leurs proches pour leur dire adieu. »
Soudain, un officier de police nous cria de sortir car la tour allait s’effondrer.
« J’ai entendu le son du verre qui se casse, du métal qui se tord, et des cris terrifiants. Je n’oublierai jamais ce bruit aussi longtemps que je vivrai. » se souvient Michael.
En 10 secondes, le bâtiment s’était écroulé sur lui-même.
Sains et saufs
“C’était le chaos » dit Michael « David cria « oh mon dieu » et commença a courir. J’ai attrapé Roselle, j’ai fait demi-tour et nous avons commencé à courir aussi. Personne n’aidait plus personne. Nous voulions sauver nos vies.
Puis, un monstrueux nuage de sable et de gravier nous a submergés. Il a rempli ma gorge et mes poumons. J’étouffais quand j’essayais de respirer. Mais nous avons continué à courir, et Roselle a continué à me guider parfaitement. Elle ne s’est pas arrêtée une seule fois. Roselle et moi nous formons une équipe, et je ne voulais surtout pas la perdre. »
Ils ont finalement trouvé refuge dans une station de métro.
« Nous nous sommes aidés l’un l’autre, parce que nous formons une super équipe. »
Merci à Michael de nous avoir raconté son histoire.
Tout le monde devrait pouvoir bénéficier de l’affection d’un toutou !
merveilleux.brave toutou.
Bonjour, histoire sympa mais il y a des fautes d’orthographe et l’utilisation des temps donne l’impression de l’utilisation de Google traduction sans relecture..
Bonjour,
Merci pour votre message. Effectivement, il manquait une relecture attentive de cet article. C’est corrigé !