Le chien est le meilleur ami de l’homme, et le toutou dont il est question dans cette histoire ne fait pas exception ! Aujourd’hui découvrez l’histoire d’Amanda, une jeune femme au passé difficile qui a toujours trouvé refuge auprès des chiens et de sa rencontre avec un chien de soutien émotionnel, Sophie.
Le chien, la meilleure des thérapies
Ayant grandi dans un contexte familial difficile, j’ai toujours cherché du réconfort auprès de ma chienne. Lorsque des amis me décevaient, que mes parents me frappaient ou que quelqu’un s’en prenait à moi, je me couchais auprès de ma chienne et l’entourais de mes bras. C’était ma meilleure amie, parfois ma seule amie, et le membre de la famille que je préférais. Je ne me sentais jamais seule quand elle était à mes côtés.
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Caresser sa douce fourrure m’aidait aussi à trouver du réconfort dans les moments de panique. Lorsque des crises d’angoisse survenaient, caresser sa tête ou son dos me calmait. Je n’avais pas besoin de mots. Sa seule présence et le fait qu’elle reste à mes côtés dans les moments de crise étaient tout ce dont j’avais besoin pour m’apaiser.
Ma chienne m’a aidée à traverser les moments les plus difficiles. Lorsqu’elle est morte, mes parents ont découvert que la seule façon de me sauver était de prendre un autre chien. Trois semaines après avoir dit au revoir à ma fidèle compagne de 17 ans, ma famille a accueilli son nouveau membre, un maltipoo (caniche croisé bichon maltais) de 8 semaines.
Bien que je pleurais toujours la perte de mon ancienne amie, le nouveau chiot a réussi à atténuer certains de mes sentiments dépressifs. Et, en peu de temps, il est devenu mon nouveau compagnon préféré.
L’arrivée de Sophie
Lorsque j’ai emménagé dans mon premier appartement, j’ai dû laisser derrière moi le chien de famille. Et même si mon anxiété avait diminué grâce à la distance entre moi et mes parents, j’ai recommencé à me sentir seule et déprimée. J’ai suivi une thérapie pour apprendre de nouvelles façons de faire face à mon stress. Mais rien ne fonctionnait aussi bien que la présence d’un chien. Comme mon anxiété continuait à contrôler ma vie, mon thérapeute m’a conseillé d’avoir mon propre chien. Cependant, il y avait un problème, les animaux de compagnie étaient interdits dans ma résidence.
Ma dépression et mon anxiété étant graves, mon thérapeute a trouvé la solution. Il m’a prescrit un chien de soutien émotionnel. Il a écrit une lettre expliquant ma situation et la nécessité pour moi d’avoir un tel chien. Quelques mois plus tard, je me préparais à accueillir mon chien, Sophie.
Bien que Sophie soit la meilleure forme de thérapie pour moi, j’hésite souvent à informer les autres de son rôle thérapeutique. Les gens ont tendance à penser que c’est juste un moyen d’échapper aux restrictions de logement. Ou alors ils pensent que c’est un moyen de prendre l’avion sans frais supplémentaires.
Mais ce qui nous différencie, Sophie et moi, c’est que notre lien est essentiel pour ma santé. Tout comme un diabétique a besoin d’insuline pour vivre, j’ai besoin de Sophie.
Un chien thérapeute
Sophie me donne un but dans la vie. Lorsque je fais une dépression nerveuse ou que j’envisage de mettre fin à ce cauchemar, je regarde Sophie et je me dis : « Elle est mon but, et jamais je ne pourrais l’abandonner ».
Sophie m’a donné bien plus qu’un but ! Elle me fait sourire tous les matins, me fait rire, me permet de faire de l’exercice et me force à entrer en contact avec tous ceux que nous croisons. J’apprends à surmonter ma timidité grâce à toutes les conversations que Sophie initie pour moi avec les passants.
Si j’ai une journée stressante au travail, je sais que Sophie va m’accueillir à la maison dès que j’aurai ouvert la porte d’entrée. Elle remuera la queue, me lèchera le visage, m’apportera son jouet. Et je me sentirai la personne la plus importante et la plus aimée au monde.
Lorsque mes collègues me demandaient pourquoi je la qualifie de chien de soutien émotionnel, je mentais. Je disais que c’était pour contourner l’interdiction des animaux de compagnie dans ma résidence et pouvoir l’emmener avec moi partout. Mais je me suis rendue compte que ces mensonges apparemment anodins contribuent à la stigmatisation du « chien de soutien émotionnel ».
Revendiquer l’utilité de Sophie
Alors maintenant, quand les autres me questionnent sur le but thérapeutique de Sophie, je suis franche et honnête. Je ne divulgue pas toute mon histoire, mais j’explique simplement que je lutte contre l’anxiété et que la présence de Sophie m’aide.
J’ai toujours avec moi la lettre de mon médecin. Le fait d’avoir une lettre officielle d’un psychologue agréé aide à dissiper tout doute ou toute incertitude concernant mon besoin légitime de Sophie.
Comme les chiens de soutien émotionnel sont encore un sujet de controverse, je n’abuse pas des privilèges de Sophie. Si les animaux sont interdits dans certains endroits où je sais que je ne serai pas anxieuse, alors je n’amène pas Sophie. Mais comme Sophie a amélioré ma vie, j’ai commencé à réfléchir à des moyens d’aider moi aussi les autres.
Peut-être que dans ma future carrière de psychologue scolaire, Sophie pourra être ma petite assistante. Elle serait assise près de mon bureau et aiderait à apaiser la colère et l’anxiété de mes élèves. Sophie a le pouvoir de sauver une vie, et ce sans un seul mot.
Retrouvez l’histoire d’Amanda El et de Sophie en version originale .
Que pensez-vous de cette histoire? Vous connaissiez les chiens de soutien émotionnel ? Dites-nous en commentaire !
Tout le monde devrait pouvoir bénéficier de l’affection d’un toutou !
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