Les chiens sont de formidables compagnons, loyaux et dévoués. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont hérité du surnom de « meilleur ami de l’homme » ! Aujourd’hui nous allons vous raconter l’histoire émouvante de John et George. Découvrez comment George a contribué à remettre John sur le droit chemin !
John, un délinquant sans abri menait une triste et solitaire existence jusqu’à ce que George arrive dans sa vie. Ce toutou qu’il va aimer comme s’il était son fils va lui permettre de reprendre sa vie en main !
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La prison comme refuge
Lorsque George est entré dans ma vie, j’avais plus de trois cents condamnations à mon actif et j’avais été en prison plus de trente fois.
Vous vous dites sûrement que je n’étais pas très douée pour avoir été pris tant de fois. Mais, la vérité c’est que j’avais tellement de difficultés à l’extérieur que j’ai commencé à faire exprès d’aller en prison pour passer l’hiver. Je ne me donnais même plus la peine de couvrir mes traces lors des cambriolages. Et je ne portais délibérément pas de gants pour laisser des empreintes digitales.
Je savais ce qui m’attendait en prison, mais au moins, à l’intérieur, je n’avais pas à me soucier d’avoir un toit au-dessus de ma tête et de me nourrir, ce qui était parfois trop compliqué à gérer dans la rue.
C’est épuisant d’être sans abri. Passer d’un centre de jour à un foyer, dormir dans des voitures et des hangars à poubelles comme j’ai dû le faire après avoir perdu mon appartement. Parfois, j’étais tellement désespéré que j’avais envie de jeter une brique dans la fenêtre d’un poste de police et de tendre les mains pour les menottes. Juste pour pouvoir avoir un lit pour la nuit.
Voilà où j’en étais le jour où George est entré dans ma vie. Cela faisait sept ou huit mois que j’étais sorti de prison, et le froid de l’hiver 2009 s’installait vraiment. En temps normal, j’aurais déjà été en train de réfléchir à un cambriolage, de manière à pouvoir passer l’hiver au chaud dans une cellule.
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George, un ami indispensable
Mais, George était déjà arrivé dans ma vie lorsque j’ai commencé à y penser, ce qui m’a incité à y réfléchir à deux fois ! Si j’allais en prison, je perdrais George. C’était aussi simple que cela. Je ne pouvais pas envisager cette option. Pour la première fois depuis une éternité, j’avais quelqu’un d’autre que moi à m’occuper, et cela avait donné un sens à ma vie.
Au fil des années, j’avais fait quelques rencontres et eu quelques relations ici et là, mais rien qui n’ait duré plus de deux mois grand maximum. Mais, j’avais vu comment mes frères et soeurs se comportaient avec leurs enfants et combien ils les aimaient . C’est ce que je commençais à ressentir pour George.
Mes sentiments pour lui sont devenus très clairs pour moi un jour où nous étions assis devant la gare de Fenchurch Street et qu’une femme aisée s’est approchée de nous. Elle s’est extasiée sur George et elle a dit : « Quel adorable chien ! », en lui grattant la tête. « Il est absolument magnifique ! Je n’ai jamais vu un Staffie aussi mignon. Je suppose que vous ne me laisseriez pas vous l’acheter ? »
J’étais complètement abasourdi et sans voix. Qui était-elle pour me demander ça ?
« Il est vraiment fantastique », a-t-elle poursuivi. Elle a commencé à dire qu’elle pouvait payer 2 000 £ (ndlr : environ 2330€) en liquide, mais je l’ai arrêtée sur sa lancée. Je lui ai demandé : « Écoutez, ne le prenez pas mal, mademoiselle, mais vous avez des enfants ? »
« Oui, mais je connais les Staffies et je suis sûr qu’il est doux avec les enfants… »
« Ce que je veux dire, c’est comment vous sentiriez-vous si je vous demandais si je pouvais acheter un de vos enfants ? »
Elle m’a regardé, semblant ne pas comprendre. » George est comme mon fils. Je l’aime comme s’il était de ma propre chair et de mon sang. Je ne le vendrais pas pour deux mille dollars, ni même pour cent mille dollars. Il est trop important pour moi! »
La prise de conscience
Ce soir-là, lorsque nous étions allongés sur mon lit, je me suis souvenu de cette femme et de la somme folle qu’elle avait offerte pour George. Deux mille livres m’auraient été très utiles.
« J’aurais dû te vendre à cette femme, George. J’aurais pu m’acheter une belle montre en or avec cet argent. » George poussa un soupir, s’allongea et mit sa tête entre ses pattes avant. Il avait l’air assez triste, pour dire la vérité, et je me sentais mal.
« Hé, écoute, je plaisantais. « , ai-je dit. Ses oreilles se sont dressées.
J’ai repensé au jour où j’avais eu George. Je ne l’avais pas lâché des yeux une minute depuis le jour où je l’avais pris. Je ne le laissais même pas attaché devant Tesco si j’avais besoin d’une boîte de nourriture pour chien. Il fallait toujours que je demande à un ami de confiance de le surveiller pendant une minute, et je faisais aussi vite que possible.
Après que cette dame ait essayé de l’acheter, j’ai eu très peur qu’on me le vole. Laisser George seul pour aller voler était donc hors de question. en plus, je n’étais plus aussi agile qu’avant. Et si je me faisais prendre et qu’on me mettait en cellule pour la nuit ? Qui allait nourrir le chien et le sortir ?
Je savais très bien que je perdrais George pour de bon si je me faisais enfermer, parce que je ne connaissais personne qui serait capable de s’occuper de lui pour moi pendant quelques temps.
« Ça n’arrivera pas », ai-je dit à voix haute. Je dois trouver un travail.
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Un nouveau départ
George était maintenant assis et me regardait l’air de dire : « Comment tu vas faire ? »
Mais je voulais qu’il sache ce que je pensais. Je suppose que j’étais idiot de penser qu’il comprenait, mais il semblait vraiment m’écouter.
Je me sentais très nul d’avoir presque quarante ans et de n’avoir aucune perspective d’emploi. Qui allait m’embaucher avec un casier judiciaire aussi long que le bras ? Et, même si un pauvre bougre était assez fou pour me donner ma chance, comment pouvais-je garder un emploi avec George à mes côtés ? Cela me dépassait.
Il n’y avait qu’une chose à faire. Je ne voulais pas avoir à mendier éternellement, mais je savais que je devais continuer à le faire au moins quelques temps, sinon nous allions mourir de faim tous les deux. C’était aussi simple que cela.
J’ai dit : « Allez, George ». « Allons faire une petite promenade à Shoreditch High Street.
Retrouvez l’histoire de John et de George en version originale ici !
Alors, que pensez-vous de l’ histoire de John ? N’hésitez pas à nous donner votre avis en commentaire !
Tout le monde devrait pouvoir bénéficier de l’affection d’un toutou !
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