Les chiens sont de formidables compagnons, loyaux et dévoués. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont hérité du surnom de « meilleur ami de l’homme » ! Ils nous soutiennent dans toutes les situations et nous apportent du réconfort même lorsque tout va mal. Le chien dont nous allons vous parler, Lucy, ne fait pas exception ! Découvrez vite son histoire !

Lorsqu’on a déjà sombré dans l’enfer de la drogue et de l’alcool, on est forcément plus fragile face aux coups durs. La propriétaire de Lucy, une chienne de race Boxer, aurait pu sombrer à nouveau après une rupture difficile. Heureusement, Lucy était là pour l’aider à se relever !

Découvrez Emprunte Mon Toutou:

La plateforme qui vous permet de faire garder votre toutou ou bien de passer des moments magiques avec un toutou en toute sécurité.

Vous adorez les chiens mais ne pouvez en avoir ?
Vous partez en weekend, en vacances, vous avez besoin de quelqu’un pour sortir votre chien de temps en temps pendant la journée ?

Rejoignez plus d'un million de membres dans toute la France !

Inscription gratuite


Une vie entourée de toutous

J’ai grandi avec un Casey, un croisé Caniche. C’était une boule de poils noire et bouclée, avec des yeux doux et un caractère joyeux. Je l’ai aimée dès le jour où maman l’a ramenée à la maison. Elle a vécu pendant 19 ans et a été un très bon chien de famille pour nous. Il a donc toujours été normal pour moi d’avoir un chien dans ma vie. Et je n’imaginais pas ma vie d’adulte sans la présence d’un chien à mes côtés.
Cependant, le style de vie que je menais entre l’âge de 20 et 30 ans, n’était pas vraiment compatible avec ce rêve.
Je pouvais à peine prendre soin de moi, alors ne parlons pas de prendre soin d’un autre être vivant ! D’ailleurs, toutes mes plantes d’intérieur sont mortes quelques jours après être arrivées à la maison. Et je n’ai jamais vécu assez longtemps au même endroit pour m’y installer vraiment. Au moment où je suis devenu sobre, j’avais déménagé environ 25 fois.

Le bon moment pour adopter un chien

Je suis devenu sobre en 2004, et je voulais vraiment avoir un chien. Mais je savais que je devais encore attendre un peu, car je commençais tout juste à mettre de l’ordre dans ma vie et à essayer de mener une existence sans alcool ni drogue.
Ainsi, pendant quelques années, j’ai pu câliner les boules de poils de mes amis proches pour me préparer en attendant que je puisse adopter mon propre chiot.
Il y avait quelques critères incontournables selon moi pour adopter un chien. Premièrement, il devait s’agir d’un chien venant d’un refuge, et deuxièmement, il devait s’agir d’un « vrai » chien. C’est à dire un chien gros, un peu bêta et adorable, qui s’assiérait sur le siège arrière de ma voiture, vitres baissées, et qui sortirait en souriant, les oreilles battant au vent.  Je voulais un chien qui en impose. Même si j’ai grandi avec des chiens de petite ou moyenne taille, j’avais un faible pour les chiens plus grands, et plus baveux. Au départ, je voulais un labrador chocolat – doux, loyal, robuste et fort – le prototype du chien parfait selon moi !

En 2008, après quatre ans de sobriété, j’étais enfin prête à adopter mon propre chien. J’étais célibataire, je vivais dans un appartement de deux chambres avec vue sur l’océan dans le sud de la Californie, et je travaillais à domicile pour une société basée à New York. Mais je voyageais beaucoup le week-end et, généralement, après le travail, je sortais dîner avec des amis. J’étais absente pendant de longues heures.
Est-ce que mon mode de vie était compatible avec la présence d’un chien ? Il y avait aussi l’aspect financier à considérer. Bref, beaucoup de questions se bousculaient dans mon esprit, et j’avais des doutes. Mais j’ai décidé de faire confiance au destin !

chiot de race Boxer

© unsplash.com

Un imprévu qui change tout !

J’ai pu garder le chien d’une amie pendant deux mois alors qu’elle devait terminer ses études à Seattle. C’était un Boxer qui s’appelait Vegas. C’était une expérience formidable et cela m’a permis de m’entraîner pour mon propre chiot.
Après ces deux mois, j’étais triste de voir Vegas partir. Mais j’étais tombée follement et éperdument amoureuse des Boxers.
Quelques semaines plus tard, je suis allée au refuge pour Boxers de San Diego, où il y avait une douzaine de Boxers (ou croisés Boxer) et une vingtaine de chihuahuas à adopter. C’était une expérience surréaliste car je me sentais si mal pour tous ces chiens ! J’aurais voulu pouvoir tous les adopter.
J’ai fait une belle donation en plus de mes frais d’adoption, et j’ai choisi le plus affectueux d’entre eux.
C’était une femelle qui s’appelait Princesse  (vraiment ? drôle de nom pour un boxer). J’ai vite changé son nom et elle est devenue Lucy.
J’étais le troisième propriétaire de Lucy et il était évident que quelqu’un avait essayé de l’éduquer.
J’ai vite compris que c’était Lucy qui m’avait sauvée et non l’inverse. Lucy était la deuxième meilleure chose qui me soit arrivée. Devenir sobre étant la première, bien sûr. Il faut dire que  j’avais 41 ans, et je savais que je n’aurais pas d’enfants. Alors Lucy est devenue mon enfant. J’avais juré que je ne deviendrais jamais une de ces personnes gagas de leur chiens, mais c’est pourtant ce que je suis devenue.

chien de race boxer

© unsplash.com

Lucy, une raison pour ne pas sombrer

Peu de temps après avoir adopté Lucy, j’ai traversé ma première véritable épreuve depuis mon sevrage, une rupture.
Oh là là ! Je ne savais pas comment faire face à ce genre d’événement.
J’étais dévastée, et je n’avais pas les ressources pour gérer cette perturbation émotionnelle.
Mon premier réflexe a été d’agir, et l’alcool m’a semblé une bonne option sur le moment. Je ne vais pas vous ennuyer avec les détails tristes du nombre de boîtes de mouchoirs que j’ai utilisées et de la façon dont j’ai perdu huit kilos en trois jours, mais disons simplement que Lucy m’a littéralement sauvé la vie.
Je devais m’en sortir pour elle. À présent il ne s’agissait plus seulement de moi. Je ne pouvais pas la quitter, je ne pouvais pas l’abandonner.
Il m’était impossible désormais de sortir et me saouler ou me défoncer sans avoir à rendre des comptes à Lucy. Tout tournait autour d’elle. Elle avait besoin d’être nourrie, d’être promenée, elle avait besoin de mon amour.
En quelques mois, j’ai rebondi après cette rupture et je suis devenue une personne sobre plus forte et plus stable. Je dois remercier Dieu et Lucy pour cela. J’aime parfois penser que Dieu et Lucy ne font qu’un. Cela peut vous sembler un peu fou, mais pour moi, c’est une certitude !

Pour découvrir l’histoire de Lucy en version originale, c’est par ici !

Pensez-vous que votre toutou aurait réagi de la même façon que Bella ? Cette histoire change-t-elle votre impression sur les chiens de petite taille?
Partagez vos impression avec nous en commentaire !

Tout le monde devrait pouvoir bénéficier de l’affection d’un toutou !

A bientôt sur Emprunte Mon Toutou !