Les chiens sont de formidables compagnons, loyaux et dévoués. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont hérité du surnom de « meilleur ami de l’homme » !  Ils possèdent en effet des capacités extraordinaires et souvent insoupçonnées ! S’il fallait encore une preuve que les chiens sont des animaux exceptionnels, en voici une avec l’histoire de la petite Smoky !

Découvrez la formidable histoire de Smoky, un petit chien aux pouvoirs extraordinaires. Smoky a en effet fait partie des premiers chiens de thérapie, apportant son soutien aux blessés lors de la 2nde Guerre Mondiale.

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L’exploit de Smoky

Pendant la 2nde Guerre Mondiale, chaque jour, des vagues d’avions japonais attaquaient l’aérodrome allié du golfe de Lingayen, sur Luzon, la plus grande des îles Philippines.

Pour assurer la communication avec leurs alliés, les commandants américains avaient besoin de faire passer des lignes téléphoniques dans un tuyau sous terre, malheureusement ils ne disposaient pas de l’équipement approprié.

Le tuyau ne mesurait que 20 cm de diamètre, la seule façon de mettre les lignes en place était de faire le travail à la main. C’est à dire faire creuser une tranchée par des dizaines d’hommes. Un travail qui aurait pris des jours et qui aurait exposé ces hommes aux attaques constantes de l’ennemi.

Ils ont donc misé sur une solution plutôt originale : faire passer un petit Yorkshire Terrier dans le tuyau avec une ficelle de cerf-volant attachée à son collier. La ficelle servait à faire passer les fils dans le tuyau. Son maître, le caporal Bill Wynne, un soldat de 22 ans originaire de l’Ohio, l’appelait et l’encourageait à avancer.

Le petit chien a atteint l’autre côté, et le réseau de communication a été établi. On attribue à cette boule de poils le mérite d’avoir sauvé la vie de quelque 250 hommes et 40 avions ce jour-là. Mais dans les années qui suivirent, le petit Yorkshire obtint une bien plus grande reconnaissance pour son effet thérapeutique sur les soldats blessés.

 La rencontre

C’est lors d’une mission avec l’armée de l’air en Nouvelle-Guinée que Wynne a posé les yeux sur ce petit chien pour la première fois. Elle semblait trop petite pour être prise au sérieux. Elle pesait à peine 2 kg.

Un des compagnons de tente de Wynne l’avait trouvée dans un trou de renard, abandonnée sur le bord de la route. Mais il était prêt à la vendre. Elle était sous-alimentée et maigre. Et parce qu’un autre soldat pensait que la petite chienne avait trop chaud sous sa fourrure, ils l’avaient grossièrement tondue, laissant le petit chien hirsute.

Wynne, qui avait été entouré de chiens toute sa vie, décida d’adopter ce petit animal miteux. Il paya donc le prix demandé par le soldat, un peu plus de 6 dollars américains (soit une bonne partie de sa solde) et l’appela Smoky. Au cours de l’année qui suivit, Wynne et le petit chien survécurent ensemble à des raids aériens, des typhons et 12 missions de combat.

Le 1er Chien de thérapie

Peu de temps après l’adoption de Smoky, Wynne attrapa la dengue et fut envoyé à l’hôpital. Quelques jours plus tard, les amis de Wynne amenèrent Smoky pour le voir. Les infirmières, charmées par le petit chien et son histoire, demandèrent si elles pouvaient l’amener pour rendre visite aux autres patients. Pendant les cinq jours qu’elle a passé à l’hôpital, Smoky dormit avec Wynne sur son lit la nuit, et les infirmières la récupéraient le matin pour l’emmener avec elles lors des visites des patients.

Wynne avait remarqué l’effet positif que le chien avait sur les soldats qui l’entouraient. Smoky détendait l’atmosphère, non seulement par sa présence mais aussi par sa personnalité. Les blessés riaient lorsqu’elle chassait les papillons de la Reine Alexandra (un des plus grands papillons du monde) qui étaient bien plus grands qu’elle. Ils appréciaient également les tours que Wynne lui avait enseignés.

Il avait commencé modestement par lui apprendre les ordres de base. Puis Wynne a appris à sa petite protégée à faire la morte. Lorsque Wynne pointait un doigt vers elle et criait « bang ! », non seulement Smoky tombait sur le sol, mais elle restait allongée, apathique. Même lorsqu’il la soulevait du sol, elle ne bougeait pas.

Ensuite, il l’entraîna à marcher sur une corde, et même à « épeler » son propre nom. Smoky choisissait une des grandes lettres découpées et la prenait dans sa gueule lorsqu’il lui épelait son nom.

Le duo devint relativement célèbre. Et, alors que Wynne et Smoky étaient en convalescence en Australie, ils furent invités à se produire dans quelques hôpitaux. En regardant les hommes en fauteuil roulant tenir Smoky dans leurs bras, il pouvait voir l’effet que faisait le petit chien. « Un changement complet s’est opéré lorsque nous sommes entrés dans la pièce », dit-il. « Ils souriaient tous ».

Des chiens pour aider les blessés

Smoky ne fut pas le seul chien à contribuer au rétablissement des vétérans blessés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Dans une maison de convalescence de l’armée de l’air à Pawling, dans l’État de New York, le personnel médical avait été témoin de l’effet remarquable d’un chien sur un patient réticent. Après cela, d’autres chiens arrivèrent à l’hôpital. Un chenil fut même construit près de l’hôpital pour les accueillir.

La tendance s’est répandue. De la même manière que les patriotes avaient offert leurs chiens pour servir les forces américaines, ils apportèrent leurs animaux de compagnie afin de réconforter les soldats blessés. En 1947, les civils avaient fait don d’environ 700 chiens. Leurs capacités thérapeutiques ont non seulement été reconnues, mais aussi exploitées de manière très efficace.

Après la guerre, Wynne et Smoky ont continué à faire le tour des hôpitaux, apportant un peu de joie aux soldats en convalescence. Smoky prit sa retraite en 1955. Elle mourut dans son sommeil deux ans plus tard, en 1957, à l’âge de 14 ans.

Comme Bill Wynne s’en souvient, pour les soldats blessés, Smoky était une formidable distraction. Elle leur permettait d’oublier leurs blessures, et ils l’attendaient à chaque fois avec impatience. Bill résume les supers pouvoirs de Smoky ainsi  : « Elle était tout simplement un instrument d’amour. »

Retrouvez l’histoire de Bill Wynne et de Smoky en intégralité et en version originale ici

Que pensez-vous de cette histoire ? Pensez-vous que les chiens ont des pouvoirs thérapeutiques ?  N’hésitez pas à partager vos impressions avec nous en commentaire !

Tout le monde devrait pouvoir bénéficier de l’affection d’un toutou !

A bientôt sur Emprunte Mon Toutou !